La fatigue en tant que syndrome est, depuis peu, pris en considération en France, mais on lui donne toujours moins d’importance que dans les pays anglo-saxons qui en cherchent la cause, considérant le syndrome de la fatigue comme une maladie.
Les patients eux-mêmes acceptent depuis peu la fatigue en tant que syndrome puisque longtemps on a considéré ces personnes atteintes d’hypocondrie. Comme s’ils se créaient eux-mêmes leurs douleurs.
Mais ce déni n’est pas né de rien: la fatigue comme syndrome est difficile à déceler. Ce n’est qu’une fois avoir fait le tour des autres causes qu’on peut l’identifier.
En effet, la fatigue peut être également un symptome d’une autre maladie et pas seulement une maladie en elle-même, c’est ici qu’est la difficulté. On a déjà identifié des cancers ou encore d’importants dérèglements hormonaux alors que le patient ne se sentait atteint que d’une importante fatigue. C’est pourquoi plusieurs examens sont nécessaires avant de confirmer la fatigue, syndrome d’une maladie qui lui est propre.
Petit à petit les chercheurs progressent dans l’identification de la fatigue comme syndrome. On a repéré dans les analyses de personnes qui en sont atteintes, un point commun dans le fonctionnement du système immunitaire qui serait trop sollicité.
Mais à quand l’identification du syndrome de fatigue par une simple analyse sanguine?
Ça nous ne pouvons y répondre pour le moment…
Mais heureusement, au fil des années, les choses avancent car bon nombre de personnes ont cherché à aider ceux et celles souffrant de SFC, dont Rossigny, voyez le fruit de son travail juste ci-dessous :



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